L’Impérial socialiste

L’audace politique vient réveiller les citoyens

2017, année de l’élection présidentielle : en plein débat national, le fantôme de Napoléon III joue les invités surprises. Il nous livre, un siècle et demi après sa mort, son regard acéré, fantasque et lumineux sur l’état de la France et les moyens de l’améliorer.

Moi qui jadis ai dû faire un coup d’Etat pour rétablir le suffrage universel, je me permets de tirer la sonnette d’alarme d’un pestiféré de l’Histoire. Je n’accuse pas vos politiciens d’enterrer par leurs incompétences aveugles et péremptoires les valeurs républicaines, de droite comme de gauche, mais d’ensevelir l’audace, l’imagination, l’espoir, la joie sous le remblai de la peur, des conformismes, des résignations pessimistes et des calculs à court terme.  

Dans notre pays en perte de repères et de convictions politiques, ces valeurs qui fondèrent en son temps l’incroyable popularité de Louis Napoléon Bonaparte ( « élu  » empereur par 97% des votants !) sont, plus que jamais, les meilleures armes contre l’extrémisme.

Cette tribune vibrante, d’une écriture romanesque à couper le souffle, prend le lecteur au collet. Quand la force de la littérature se met au service d’un enjeu politique, toutes les perspectives se modifient.

Moi empereur, j’ai fait de la France une puissance moderne et prospère, tout en étant à l’origine, comme vous l’avez oublié, de presque tous les acquis sociaux que vous redoutez de perdre aujourd’hui : droit de grève, instauration des syndicats et des caisses de retraite, accès des filles à l’instruction publique, invention de l’écologie, amnistie pour tous mes opposants, fermeté sereine en réponse aux attentats dont je fis l’objet …

Qu’on connaisse ou non ces réalités cachées de l’Histoire de France, on se laisse emporter par la qualité littéraire de L’Impérial socialiste. On en tourne les pages comme dans un thriller, on est entraîné par les rebondissements d’une tragicomédie hallucinante et pourtant bien réelle. Car la voix qui dit  « je  » dans ces pages est exceptionnelle : savant mélange de charisme et d’autodérision, de rigueur historique et d’humour critique.

Véritable antidote à la langue de bois, le programme que nous suggère Louis Badinguet (surnom péjoratif donné à Napoléon III qu’il utilisait lui-même avec malice) développe certaines idées inédites pour sauver l’école, créer des emplois, réduire les inégalités et la sinistrose ambiante…

Tout cela dans la langue magnifique et débordante d’humour de… Didier Van Cauwelaert, qui se cache derrière le pseudonyme royal.

La préface d’Alexandre Jardin, qui s’engage lui aussi avec ferveur dans le débat politique national, vient souligner la pertinence des propos de ce Napoléon III posthume.

09/03/2017
Prix de vente : 16€ 124 pages
édition papier EAN : 9791097160005
édition numérique EAN : 9791097160012
Format : 12,9×20,5 cm

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